Des pratiques saines qui, à l’excès, deviennent nocives
Certaines pratiques saines sont le résultat de grands efforts pour informer et éduquer la communauté à protéger son corps. Il est bon que nous connaissions les habitudes alimentaires et les modes de vie qui sont bons pour le corps et l’esprit. Le problème se pose lorsque cette préoccupation devient une source de malaise.
La santé, physique et mentale, ne bénéficie pas de règles immuables. De même, si certaines pratiques saines sont généralement recommandées, il existe aussi des cas spécifiques où elles peuvent être contre-productives. C’est pourquoi il est toujours préférable de réfléchir et d’adapter certaines recommandations à ses propres besoins et possibilités.
Santé dépend en grande partie de l’équilibre, tant physique que mental. Un bilan qui est compromis par des excès. Examinons certains de ces comportements sains, qui, poussés à l’extrême, deviennent un problème.
“Beaucoup de lumière est comme beaucoup d’ombre : elle ne vous laisse pas voir”.
-Octavio Paz-
L’exercice physique, une des pratiques les plus saines
Exercice est l’une de ces pratiques saines dont nous parlons. Renforce le cœur, active le cerveau et maintient le système musculo-squelettique en forme. Elle contribue également à prévenir les maladies, comme le diabète ou l’hypertension, en devenant un gardien de l’équilibre dont nous avons parlé précédemment.
En principe, il est conseillé de passer une demi-heure par jour à faire de l’exercice. Maintenant, si vous voulez être en pleine forme, une routine d’au moins 60 minutes, cinq jours par semaine, est la meilleure façon de procéder. Mais, que se passe-t-il lorsque quelqu’un s’excite trop et dépasse les bornes? Les médecins disent que cela peut alors devenir une pratique à risque pour la santé.
Surformation aggrave des maladies comme l’asthme et l’arthrite. Elle augmente également le risque de développer une arythmie cardiaque et peut même générer une perturbation hormonale et affecter la sexualité. Par ailleurs, une étude de l’université Monash en Australie indique qu’un excès d’exercice physique provoque des problèmes gastro-intestinaux.
La même étude souligne que qui ont des problèmes, tels que le syndrome du côlon irritable ou d’une maladie inflammatoire de l’intestin, bénéficier d’exercices d’intensité moyenne à faible. S’ils vont trop loin, ils pourraient endommager les cellules intestinales.
Le sel ne doit pas être enlevé
Une autre pratique de santé populaire est la consommation d’aliments à faible teneur en sel. Cette mesure est recommandée principalement pour prévenir ou traiter les problèmes d’hypertension, de fonction rénale ou pour diminuer la rétention d’eau. En principe, cela est approprié : à partir d’une limite, le sel devient à peine moins qu’un poison.
Cependant, il n’est pas non plus conseillé d’éliminer le sel ou de lui déclarer une guerre inconditionnelle. Cette substance contient du sodium, qui est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Ce qu’il faut éviter, c’est leur consommation excessive, mais aussi l’autre extrême : leur absence de l’alimentation.
Le sodium facilite l’hydratation des cellules et donc la transmission correcte de l’influx nerveux. C’est pourquoi il ne doit pas être totalement éliminé de l’alimentation. Il est conseillé de ne pas consommer plus de 5 grammes de sel par jour, ce qui équivaut à une cuillère à café.
Eau : pas non plus en excès
Il est sain pour une personne de consommer au moins un litre d’eau par jour. Cependant, pensons que nous ne consommons pas seulement de l’eau directement. L’eau est présente dans de nombreuses boissons que nous consommons quotidiennement et aussi dans les aliments que nous mangeons. Si l’on décide de boire plus de volume que ce qui est recommandé, le phénomène connu sous le nom de surhydratation apparaît.
L’excès d’eau entraîne une dilution du sodium. Cela peut conduire à un état de déséquilibre électrolytique, appelé hyponatrémie. Cela entraîne à son tour un déséquilibre des fonctions cellulaires. Dans les cas les plus graves, la surhydratation peut entraîner un gonflement du cerveau.
Cette condition conduit à une léthargie, c’est-à-dire que la personne s’engourdit et que ses réflexes sont compromis. C’est exact, des crises, de l’agitation et d’autres symptômes similaires à la déshydratation peuvent survenir. Nous parlons d’un État très dangereux.
Pour toutes ces raisons, il est nécessaire de connaître parfaitement ce que les spécialistes appellent des pratiques saines. Il est toujours préférable de trouver un point d’équilibre, car les excès, au lieu d’accroître le bien-être, produisent des effets indésirables sur la santé.